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Dans ce quatrième livre d'Yvonne Dubois, nous retrouvons la vie paysanne du petit village savoyard que nous avons appris à aimer au fil de ses activités et de ses plaisirs quotidiens. Ce nouvel ouvrage est un livre de réflexions et d'introspection mais aussi un regard venu du passé. En effet, il est en partie inspiré par les chroniques que l'auteur écrivait chaque semaine dans un journal, Agri-Sept, de 1984 à 1989, soit près de soixante-dix billets d'humeur liés à l'actualité, aux problèmes agricoles, à la nature, aux animaux et aux activités de la terre, à la vie du village et de ses habitants. Ces commentaires accompagnent tout ce qu'Yvonne Dubois n'avait pas mis dans ses précédents livres et qu'elle nous confie aujourd'hui, avec la simplicité et la pudeur qui la caractérisent, et l'émotion qu'elle a toujours su nous faire partager.
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Après La Vallée des cyclamens, Yvonne Dubois rouvre ses cahiers de paysanne savoyarde. Paysanne ? Elle l'est au plus profond d'elle-même. Amoureuse de la terre. Fascinée par la nature et les êtres. Elle se révèle plus encore femme et mère. Emotive. Délicate. Elle joue sur l'ocarina rouge de son enfance un demi-siècle de vie quotidienne à Allèves, son petit village de Savoie. Vie rude et douce chantée avec une spontanéité native, avec une ardeur communicative. Au-delà des difficultés et des ans, l'auteur découvre avec chaque aurore son printemps intérieur, dans un monde étonnant, toujours en genèse.
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Yvonne Dubois est paysanne. Petite exploitante ! A une vingtaine de kilomètres d'Annecy, à Allèves, au pied des pentes boisées et rocheuses du Semmoz. En lisant par hasard le roman de Zola " La Terre ", elle découvre la méconnaissance des paysans. Elle en est blessée, révoltée. Pourquoi les paysans n'écriraient-ils pas eux-mêmes leur vie de tous les jours ? " Alors, j'ai décidé de décrire la vie de la seule paysanne que je connaisse : la mienne. " D'une sensibilité extrême, en communion avec la nature - avec Marquise, sa vache malade, avec les arbres qu'elle plante, avec les cyclamens qu'elle cueille, avec le foin dont elle hume l'odeur -, attentive aux plus humbles de son village, angoissée de voir unr forme de vie s'éteindre par manque d'une véritable politique de l'agriculture en montagne, elle écrit, elle écrit ! Ses cahiers deviennent un livre passionné et passionnant qui chante la beauté secrète de la vie et de l'âme paysanne.
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